HPDM - Pris au piège

Bon voila je vous poste mes 5 chapitres peu a peu pour mon fun personnel meme si je vais surement pas finir la fic.

Je commence par le prologue mais je l'avais déja posté, en fait cétait la seule chose que vous aviez lue de cette fic. Vu que vous laviez déja lu je vais poster le chap 1 bientot après.

Je repete que c'est vieux et que jai pas envie de rien corriger meme si plusieurs trucs me gossent (pour le francais mais surtout pour le 'style' qui frole un peu trop le melodrame et blablabla .)

Ah et pis ca a beau etre un HPDM a la base, yen a zéro dans ce que j'ai écrit..... fac........ c comme si ca en était pas un.

Dernier truc pour ceux qui le savaient pas: jai commencé a lécrire avant le tome 7 alors c'est apres le tome 6, cest comme un tome 7 'vu par moi' ou 'alternate universe' si vous voulez. C'est du point de vue de Draco ET Harry en alternance a chaque chapitre et ca commence avec Dray.

Jarrete de parler la.

Prologue – Fuite

Fuir. Ce n’était plus que ce mot qui résonnait dans ma tête. Je ne savais pas où j’allais ni où j’étais. Mais on aurait dit que ça n’avait aucune importance. Ce n’était que mon instinct de survie qui me dirigeait, me dictait quoi faire…Je courais et courais sans but dans cette forêt.

Chaque pas manquait de me faire trébucher, chaque pierre et chaque racine. Les branches des arbres semblaient vouloir m’arrêter en m’éraflant la peau. Mais je n’arrêtais pas, je les bravais. Je ne voyais plus rien et le seul son qui atteignait mes tympans était celui de ses éclats de rire. Et c’était ce que je tentais de fuir. Lui.

Accrochant une racine, je tombai au sol, m’éraflant joue et mains. Mais la douleur la plus vive et aiguë me brûlait au poignet. Hurlant de douleur, je pressai ma main sur ma Marque et tentai de me relever. Mais à peine quelque mètres plus loin, elle me brûla si fort que je n’arrivai plus à continuer. Je me laissai tomber, recroquevillé, criant et suppliant que tout cesse. Du sang d'un rouge éclatant s'échappait comme il le pouvait entre mes doigts pressés sur mon poignet.

Non… Je devais continuer. Courir…

Mais c’était inutile. Il m’aurait. Ça ne servait à rien. On ne peut pas semer une ombre. Il m’aurait…

J’ai failli à ses ordres. Il m’aurait. Il me l’a dit. Qu’il mettrait fin à ma vie... Et le Lord tient toujours ses promesses. J’ai eu peur et j’ai fui comme un lâche. Car ce n’est plus ma vie qui y passera, c’était la sienne. Et je le voyais clairement dans ma tête. Car il voulait que j’assiste à la scène et ainsi savourer sa victoire. Ainsi, il me montrait qu’il aurait toujours le dernier mot.

Je la voyais. Elle criait, pleurait. Ses longs cheveux blonds étaient sales et mêlés. Il la tenait fermement. Elle ne pouvait plus bouger. Et ça le faisait rire. Car il savait qu’il l’aurait.

- Seigneur! Ce n’est qu’un enfant! Ce n’est qu’un enfant! Mon fils!

Sa voix habituellement si douce semblait se briser à chaque syllabe prononcée. Elle se convulsait, geignait, criait. Ce n’était pas le comportement qu’elle adoptait d’habitude, pas sa fierté froide de Malfoy. Elle était bouleversée, et je sentais ses larmes couler en même temps que mon sang. Goutte à goutte…

Je vis le regard du Lord lui répondre sans paroles. J’avais échoué. C’était terminé.

Recroquevillé et hurlant, je luttais tout comme elle, couvert de remords, de honte. J’aurais du me trouver là bas. À accepter ma défaite et ma mort. Et sauver la sienne.

Pardonne-moi, mère… J’ai échoué… J’ai échoué…

Et dans un dernier élan de douleur de ma Marque, dans un dernier cri mêlé à des éclats de rire… Je sus qu'elle était morte.

Je l'ai juste relu en diagonale... Je sais que ca change de la 3e personne a la 1ere... cest weird. Mais ca me tente pas de corriger ca pour linstant ^^;;; en tout cas vous avez l'essentiel... C'est pas fuuuuuuull hot comme premier chapitre, mais ca explique ce quil en est, donc cest assez nécessaire... Le reste est meilleur.

Chapitre 1 – Faux espoirs

Il faisait un temps magnifique. Un jour parfait pour un mariage. Tout le monde semblait si heureux cette journée-là qu'on avait peine à croire qu'en réalité, tous les gens présents ici étaient menacés par un mage noir revenu au sommet de son pouvoir. Car en fait, chacun prenait la moindre occasion de l’oublier.

Le soleil plombait sur la cour du Terrier où se déroulaient les festivités. Le survivant était assis entre ses deux meilleurs amis, suant sous cette chaleur accablante. C’était en plein début d'août. Quelques jours plus tôt, on fêtait son anniversaire. Maintenant à 17 ans, il était majeur dans le monde des sorciers. Beaucoup de choses avaient changé, et, il pouvait en être sûr, ce n'était pas terminé.

À leur table, les deux jeunes mariés se levaient à nouveau pour échanger un baiser à la demande tonitruante des invités (pour ne pas nommer Fred et George Weasley). Fleur Delacour semblait extraordinairement rayonnante. Elle était magnifique dans sa longue robe blanche. Bill, malgré son visage encore recouvert de cicatrices infligées par Greyback, rayonnait tout autant, un grand sourire aux lèvres. Harry se joignit aux applaudissements.

- Je ne pensais jamais dire ça, mais je commence à apprécier Fleur, dit quelqu'un près de lui.

Sortant de ses pensées, il tourna la tête. Assise de l'autre côté de Hermione, Ginny Weasley était celle qui avait parlé. Ce qu’elle pouvait être magnifique dans sa robe noire… Hermione acquiesça à son commentaire. Elle avait semblé émue par la cérémonie. Quant à Ron, il laissa échapper un éclat de rire.

*
J'avais passé le début de l'été chez les Dursley jusqu'à mon 17e anniversaire. Ce mois avait de loin été le plus agréable passé au 4, Privet Drive. Ron et Hermione avaient passé presque tout leur temps en ma compagnie, au grand désespoir des Dursley.

Dudley avait semblé mourir d'envie de se moquer d'eux, mais s'était néanmoins abstenu: aucun doute qu'il n'avait pas oublié la queue de cochon, les pralines longue-langue, les détraqueurs et la visite de Dumbledore l'année précédente.

Vernon, lui, avait pris soin de les ignorer. Ce n'était pas bien difficile, comme nous étions souvent sortis profiter du beau temps ou enfermés dans ma chambre.

Pétunia, quant à elle, n'avait pas non plus démontré d'énorme attention. Elle n'appréciait définitivement pas la visite interminable d'étrangers dans sa maison. Mais j’avais intentionnellement laissé glisser le premier jour que mes deux amis avaient 17 ans. Cela ne pris pas bien longtemps avant qu'ils ne comprennent qu'ils étaient donc autorisés à utiliser leur magie. Même les Dursley peuvent parfois être rapides d'esprit...

Ce premier mois passé dans le Surrey s'était donc déroulé tranquillement, sans trop d'anicroches. Mais plus que jamais, notre trio s'était soudé. Sans doute parce que nous portions maintenant à nous seuls l'énorme secret et surtout les responsabilités qui mèneraient Voldemort à sa perte. Nous savions tout ce que nous avions à faire, et que nous serions les seuls à pouvoir le faire. Nous en avions beaucoup parlé, tenté de trouver des hypothèses, établir un plan de match. C'était tout ce que nous avions pu faire pour la cause en attendant le 31 juillet, où, enfin (ou pas?) nous commencerions définitivement notre mission, sans d'abord fêter en grand mon anniversaire et le mariage de Bill et Fleur.

Les deux mariés reprirent place et les conversations continuèrent. J'y pris part le plus enthousiasment possible. Aujourd'hui, j'essayais de tout oublier.

Bientôt, tous les invités quittèrent les tables. Musique, danse et chant suivirent de plus belle. Sans prévenir, quelqu'un m'agrippa le bras.

- Allez, Harry, viens danser!

Encore confus, je tournai la tête. Ginny. Étrangement ce qui me tracassait par dessus tout ce soir là. Par dessus Voldemort et ses Horcrux. Elle me retourna mon regard, affichant un air espiègle. Pas tout à fait décidé, je la suivis.

- Belle soirée... me dit-elle lorsque nous eûmes commencés à danser.

Elle était près. Trop près. Je pouvais détailler tous les traits et détails de son visage. Et sa robe noire... LA robe noire...

- Oui, répondis-je, pas très sûr de moi, mais tentant de faire paraître le contraire.

Elle mit sa main droite sur mon épaule et la gauche dans la mienne, nous dirigeant tous les deux au rythme de la musique. Elle souriait.

Elle continua son manège un moment. Troublé, je me défilai à la fin de la chanson, tout juste quand Ron et Hermione nous rejoignaient.

C'était pas vrai, elle n'allait pas remettre ça... pensai-je. Je me dirigeai vers un coin plus reculé de la cour, où les fêtards n'y étaient pas. Je tournai l'angle du Terrier et, enfin à l’abri des regards, m'appuyai sur la façade, levant les yeux vers le ciel. Le soleil terminait lentement de se coucher.

Au mois de juin passé, j'avais décidé de mettre fin à cette relation. J'avais une mission. D'autres priorités. Et mon opinion n'avait toujours pas changé. Il était complètement insensé que nous reprenions cette relation. Mais cela ne m'empêchait pas d'être toujours un peu attiré par la Weasley. Il me fallait encore du temps pour l'oublier complètement. Mais c'était chose ardue lorsque je la revoyais et qu'elle agissait comme ce soir...

- Harry?

Très vite, je tournai la tête. C'était elle. Elle s'approcha lentement. Mais elle avait les lèvres pincées.

- Écoute, je vois bien que tu m'évites...

Elle n'eut pas bien le temps de continuer.

- Et tu t'attendais à autre chose peut-être?

Conscient que j'avais parlé trop brusquement et trop vite, j'inspirai puis repris d'un ton plus calme:

- Excuse-moi, mais écoute, Ginny. Ne te moque pas de moi plus longtemps s'il te plaît. Arrête tout ça. C'est terminé.

La rousse leva les yeux vers moi. J'avais peine a interpréter son regard. Colérique? Nostalgique? Triste? Déçu? Ou encore un mélange de tout cela...

- Ça va. Excuse-moi, dit-elle un peu sèchement.

Elle n'ajouta rien de plus et s'en alla. Je rejoignais pour ma part mes deux amis.

Je ne suivis pas trop leur conversation, observant d'un air absent les invités plus loin. Bill et Fleur dansaient toujours, Molly et Arthur également. J'apercevais aussi Remus Lupin et Tonks. L'ancien Maraudeur semblait d'abord mal à l'aise, mais sembla bien vite se mettre à s'amuser comme tout le monde, sous les éclats de rire. Quant à Ginny... Elle passa le reste de la soirée à danser avec des cousins éloignés et de jolis français.

- Belle soirée... dit soudain Hermione d'un ton qui lui était familier.

Je sortis de ma rêverie.

- Très, répondis-je.

Elle ne remarqua toutefois pas l'ironie dans ma voix.

***

Suite dans lautre message, le mess est trop long.

***

12, Grimmauld Place, Quartier général de l’Ordre du Phénix

- Des nouvelles de votre côté, Jones?

L’homme en question leva le menton.

- Aucune. Rien de spécial à propos du suspect. Il demeura dans son bureau au Ministère toute la journée sans démontrer une quelconque attitude suspecte. C’est Howard qui a pris mon relais.

Maugrey Fol’ Œil acquiesça, son air furibond accentué par son nez manquant.

Une femme se leva pour demander le droit de parole et l’attention de tous. Après s’en être assurée d’un regard circulaire, elle prit à son tour la parole au sujet d’un second suspect.

Quelques chaises plus loin, le plus jeune membre de la réunion, moi en l’occurrence, tourna la tête vers la femme qui parlait. Mes doigts pianotaient sur la table. Réalisant que j’étais bruyant, je cessai, mais recommençai inconsciemment à le faire sur ma cuisse, qui étouffa toutefois le son.

Une réunion de l’Ordre du Phénix. Ma première. Ce n’était pas rien. Et pourtant. J’avais commencé la réunion avec un grand intérêt et beaucoup enthousiasme. J’étais certain que j’allais tout apprendre, tout savoir. Qu’ils avaient planifié un plan incroyable, des tonnes de tactiques… Mais non. J’avais tenu tout ça en trop haute estime, je m’étais imaginé trop. Peut-être que cela avait à voir avec le fait que Dumbledore n’était plus là (paix à son âme…), avec tous les dérangements des derniers mois. Et Rogue, leur espion numéro 1, qui manquait toujours à l’appel. Et avec raison. Il avait intérêt à ne pas se pointer le bout du nez ici.

Bref. Tout cela était en général vide de sens. Peut-être taisaient-ils certains sujets à cause de ma présence? Qui sait. Eux seuls, sans doute. Tout ça pour dire que mes doigts qui pianotaient, c’était le signe que je commençais sérieusement à m’impatienter. Je voulais du concret. C’est à ça que je m’attendais, bon sang…

C’est à la surprise générale que je me levai à la suite de la femme qui venait de terminer de parler, et que je n’avais d’ailleurs pas du tout écoutée.

- Excusez-moi. Il me semble qu’on n’ait pas parlé de Rogue... Où est-il? Et Malfoy? Vous n’avez pas de pistes?

Je reçus quelques regards courroucés. Comme si je les dérangeais et qu’on ne me prenait pas au sérieux. Je les ignorai et tournai la tête vers Tonks qui daigna me répondre.

- Aucun signe, Harry.

Elle me sourit légèrement, mais avait l’air désolée. Ses cheveux étaient d’un magnifique bleu métallique ces jours-cis.

Je restai quelques secondes debout, incrédule. Aucun signe. Rien. Ce que nous étions impuissants. Je m’en rendais de plus en plus compte. Ce n’était pas gagné d’avance. Définitivement pas. Je me rassis, suivant quand même le reste de l’assemblée, qui continua comme si je n’étais jamais intervenu. Au cas où un renseignement ou un quelconque indice s’y cacherait.

Finalement, l'assemblée fut levée. Je restai assis à ma place un moment, alors que plusieurs se dépêchaient d'aller mettre leurs ordres en pratique. Mais je n’avais rien à faire. Rien à ruminer. Sauf le rien, justement.

- Ça ne va pas trop mal, Harry?

Tonks s'était avancée vers moi, affichant un léger sourire de réconfort.

- Oui, oui... pas trop mal, répliquai-je.

Je lui adressai un sourire sans doute un peu trop crispé avant de me lever. Pas trop mal? Je n'en étais pas si certain. Dumbledore mort de la main de Rogue, que nous croyions tous du bon côté en agent double. La mort de membres de l’Ordre, dont une certaine Amanda Heymann. Des attaques, des disparitions. Et des morts, encore des morts… Et les Horcrux qu’il restait toujours à détruire. Ceux là, c’était mon fardeau. Et tout comme le reste, ça n’avançait pas.

- À plus tard, Tonks, lui dis-je, dans le vague, encore dans mes pensées.

- À plus, Harry.

D'un pas urgent, je sortis de la pièce. Je devais absolument rejoindre Ron et Hermione. Je n'eus pas à les chercher bien longtemps: ils m'attendaient tous les deux à l'entrée, près des escaliers. Hermione ouvrit la bouche pour parler, mais je lui fis signe d'attendre d'être dans la chambre du premier étage. Nous nous y rendîmes d'un air qui se voulait naturel.

- Alors? dit Ron, curieux, dès qu'il eut refermé la porte.

Je m'affalai sur le lit. J’étais le seul à avoir été invité au rassemblement. Et de toute façon, ils avaient été chargés par moi-même d’une mission importante. Vitale.

- Vous d’abord, dis-je.

J’espérais qu’ils m’apprendraient quelque chose. Au moins eux. Déjà, nous aurions une pièce du puzzle. La première. Celle qui nous montrerait la voie de toutes les autres. Mais les visages déçus de Ron et Hermione m’annoncèrent bien vite que rien n’avait pu être fait. Malheur.

- Ils n’ont pas voulu qu’on consulte les archives, dit Hermione, déçue. Elles sont apparemment très règlementées, surtout depuis…

Elle s’arrêta. La suite était inutile. Les archives du Ministère étaient inaccessibles. Point. Il faudrait une autre façon pour trouver quel nom véritable se cachait derrière les trois lettres.

R. A. B.

- Il y aura sans doute une autre façon, continua-t-elle.

Je la regardai, retenant un soupir.

- Sans doute, dis-je.

Il y eut un moment de silence. Nous avions misé beaucoup sur cette information. Mais c’était trop misé. Comme je l’avais trop fait pour cette réunion. Il me faudrait diminuer mes espoirs, ça rendait la déception d’autant plus grande.

- Et toi? Raconte, reprit Ron, impatient.

Il espérait lui aussi que j’aie trouvé mieux qu’eux. Mais mon visage leur répondit de la même manière que le leur. Et de toute façon, c’était évident bien avant. Sans quoi je leur aurait tout dit d’un ton précipité. Ils me connaissent. Mais ils ont quand même demandé. Alors, naturellement, je dois leur répondre.

- Espionnage et mesures de sécurité et de défense. Rien de bien intéressant pour le moment. Ils ne prévoient aucune attaque pour l'instant. Au moins, ils ne se jetteront pas dans la gueule du loup alors qu'ils ne peuvent même pas l'éliminer.

Je me tus. Quelques secondes passèrent.

- Rien d'intéressant? répéta Hermione, incrédule.

Je me relevai rapidement. Oui! C’était ce que j’avais dit! Rien d’intéressant.

- Intéressant? Tout dépend de ce que tu peux trouver intéressant. Bien sûr, j'en ai beaucoup appris sur toutes les mesures de défense. Qu'ils soupçonnent un type du Ministère et qu'une piste qu'ils tenaient sur l'emplacement du quartier général de Voldemort s'est avérée fausse. Ah, oui, et ils enquêtent toujours sur la mort de Amanda Heymann... Et puis aucun indice à propos de ce salaud de Rogue ou de Malfoy. Rien dans tout ça ne m'aidera à démasquer les Horcrux et à trouver leur emplacement. Je me sens petit dans tout cela, inutile. Je ne connais rien de ce qui leur importe...

Je m'arrêtai. Mes deux amis étaient figés, attendant apparemment que je dise autre chose...

- Nous avons autre chose à faire... une autre mission que la leur... repris-je lentement en les fixant les yeux dans les yeux.

Ron acquiesça, malgré son air indécis, mais Hermione ne semblait pas du tout certaine.

- Écoute, Harry, c'est la première assemblée à laquelle tu assistes. Il y en aura d'autres, non? Tu sais quelque chose qu'ils ne savent pas... les Horcrux, Voldemort... Tu leur seras utile.

Je haussai les sourcils.

- Utile alors que je devrais être en train de rechercher l'identité de ce R.A.B. et le reste des Horcrux? Je ne peux rien leur apporter... Dumbledore m'a fait promettre de ne rien dire et j'ai l'intention de tenir parole, tu ne te rappelles pas? Et puis quand bien même que je voudrais les influencer dans leurs décisions... Je suis le plus jeune et le plus inexpérimenté...

Je commençais à perdre patience.

- Bien sûr que je m'en rappelle, Harry, dit Hermione, toujours calme. Mais je crois qu'assister à ces réunions est important. Tu pourrais y apprendre des informations utiles à ce que nous avons à faire...

Ron continua:

- On ne sait jamais ce que l'Ordre peut découvrir. C'est un privilège de pouvoir assister à leurs rassemblements...

Je les coupai bien vite, en un soupir:

- Vous avez raison... Je me suis peut-être un peu trop emporté.

Hermione me dédia un sourire faux, comme pour me réconforter.

- Ça ne m'empêche pas d'avoir l'impression que rien n'avance réellement. Nous ne sommes que trois à devoir fouiller, chercher des indices... et pendant ce temps, Voldemort fait d'autres victimes.

Je m'étais levé, marchant dans la pièce et jetant des regards à mes amis. Un silence suivit, durant lequel je levai la tête vers Ron. Il avait un sourire bien différent de celui d’Hermione: triomphal.

- Ça y est! Je sais! s'exclama-t-il.

Hermione se tourna vers lui, surprise.

- Oui, continua-t-il pour lui-même. Je suis certain que ça ne poserait pas de problème... nous pourrions sans doute en réunir au moins quelques-uns...

- De quoi est-ce que tu parles? demandai-je, impatient.

Mais alors que je disais cela, je compris. Si, bien sûr. Nous n'aurions pas à tout leur mentionner. Et sans doute que quelques-uns auraient des contacts intéressants... et qui plus est, le plus important: ils étaient dignes de confiance.

Nous relevâmes la tête presqu'en même temps, souriant à cette idée. Nous avions tous compris.

- Réunissons l'Armée de Dumbledore.

Une Armée qui porterait toujours bien son nom: elle aurait pour seule mission de terminer ce qu'avait commencé Albus Dumbledore avant son décès…

Aww, j'adore la fin! Messemble que tu me l'avais dit (qu'ils réunissaient l'AD) mais je m'en souvenais pas avant de le lire. C'est cuuute!

La suite!

Chapitre 2 – Rôdeur

J’ouvris les yeux. J’étais recroquevillé par terre, le corps douloureux. Trempé de sang et de rosée. Tout d’abord, tout autour de moi me sembla flou, mais mes yeux s’habituèrent peu à peu à mon environnement.

Les rayons du soleil filtraient à travers l’épais feuillage des arbres. On entendait peu de choses autour : que le bruit des insectes, du vent dans les feuilles des arbres et le chant des oiseaux. Le bruit de la vie qui continuait dans cette forêt, naturellement, comme si rien du tout ne s’était passé.

Je me relevai lentement et avec douleur, tentant de reprendre mes esprits. Je ne savais pas combien de temps j’étais resté étendu là, évanoui. Des jours peut-être? Mais le plus déstabilisant, c’était que je n’avais aucune idée d’où j’étais. Je ne me rappelais pas pourquoi je me trouvais dans cette forêt. Au milieu de nulle part.

Je n’avais pas osé le faire. J’avais été si près du but, baguette tendue. Il s’était trouvé là, devant moi! À ma merci. Je n’osais pas imaginer ce qui m’avait glissé entre mes doigts moites en changeant d’idée. Une extrême reconnaissance du Lord. Un titre honorifique. On se serait souvenu de moi longtemps. J’aurais eu droit à beaucoup. Beaucoup.

«Mais Draco… tu n’es pas un tueur.»

Si. Ou enfin… peut-être pas. Je ne sais pas.

Mais cette fois je n’avais pas osé.Il me tuerait pour ça. Je le savais. Fuir. Courir. Ou alors lui faire face. Et mourir. Non. Je devais fuir, courir. J’étais trouillard. Je ne me le cachais plus. Je devais fuir.

- Cours, Draco! Hurla Rogue.

Courir. C’était ce que je m’évertuais à faire. Sans quoi ils m’auraient. Rogue ne me suivait plus. Mais je ne me retournai pas pour voir ce qui le retenait. Mon objectif était devant moi, précis : le portail du parc de Poudlard. Il n’y avait aucun retour en arrière. La seule issue, la seule sortie. C’était devant. Loin de mon passé, de mes erreurs. Loin de Lui.

Ah oui, je m’en rappelais. J’avais transplané jusqu’ici… Paniqué et n’ayant nulle part d’autre ou aller. J’avais transplané, ne pensant à aucun endroit précis. Je n’avais pensé qu’à fuir. Me cacher. Alors j’ai pensé à une forêt dense, profonde. J’aurais pu trouver mieux, mais je n’avais pas eu le temps d’y songer.

Désorienté, je baissai les yeux vers ma Marque. Elle était beaucoup moins apparente que la dernière fois que je l’avais vue. Couverte de sang séché. Il semblait que le Lord avait décidé de fermer le lien qui nous unissait. Temporairement, sans aucun doute. Ainsi, je ne saurais pas ce qu’il tramait, n’aurais aucune idée de ses plans et de ses appels aux siens. Bien évidemment, cela allait de soit. Et c’était bien mieux ainsi. Jamais je ne voudrais revivre ce lien atroce qui m’avait torturé cette nuit-là. Et je ne voulais plus rien savoir de ces missions qu’il me rappelait en me brûlant légèrement, juste assez pour m’agacer. Rien. Quitte à y laisser ma vie. Cette maudite marque. J’aurais voulu la voir disparaître. Revoir un poignet complètement blanc et nu.

Je retombai sur mes genoux. Maintenant, j’étais seul au milieu de ce coin perdu, en pleine forêt… et j’avais entraîné la mort de ma propre mère.

«Mais Draco… tu n’es pas un tueur.»

Je ne sais pas. Peut-être pas. Ou enfin… Si.

Je n’y trouvais aucune solution. Rien à faire. Peut-être qu’après tout, j’aurais dû revenir auprès de lui, prouver qu’il ne me faisait pas peur. Il m’aurait tué à sa place.

Mes yeux ne quittaient pas mes bras et cette Marque maudite.

Il était trop tard de toute façon. Il n’existait aucun retour en arrière. Je devais agir à partir d’ici. Où j’étais rendu.

Et pendant les prochains jours que je passai dans cette forêt inconnue tel un rôdeur, j’eus amplement le temps de penser à ce que je devais faire.

J’avais un plan.

******

J'aime vraiment pas le "Ah oui je me rappelle" hahahhaa mais j'avais dit que je changerais rien

Chapitre 3

- Tu as un plan?

Le survivant leva les yeux vers Ron, qui venait de parler. Les deux amis parlaient à voix basse, malgré le fait qu’ils étaient seuls dans la salle à manger, partageant un déjeuner tardif. Leurs assiettes étaient encore à moitié pleines et pourtant, ils les touchaient à peine. La lumière du jour n’entrait que par une petite fenêtre située à l’autre bout de la pièce. On devinait par ces simples rayons de soleil, diffusant une chaleur apaisante, qu’il faisait un temps magnifique à l’extérieur. Mais tout comme leurs assiettes, cet élément du décor ne les préoccupaient pas bien plus.

Car oui, Harry avait un plan. Ou du moins, un début de plan. Le Ministère était le seul endroit où ils pouvaient se procurer les informations. R.A.B., c’était la clé. Il ne cessait de se le répéter encore et encore. Ces trois lettres l’obsédaient. Quel nom, quelle personne se cachait sous elles? Il ne pouvait pas continuer sans résoudre se mystère. Il le savait.

- Oui... commença Harry. Il faudra entrer de force, sans se faire prendre. C’est la seule solution.

Son ami le regarda, le doute se lisant sur son visage.

- Mais… c’est très risqué…

Harry le regarda droit dans les yeux. Ses prochaines paroles confirmèrent la folie de ce qu’il s’apprêtait à faire.

- Je sais.

- Mais… tu es sûr qu’on ne peut pas trouver quelqu’un qui y travaille qui pourrait nous être utile? Ou encore s’y infiltrer de manière plus… conventionnelle?

- Je préfère ne pas faire confiance à n’importe qui… Et infiltrer quelqu’un dans le système des archives prendrait trop de temps.

Ils restèrent un moment à se regarder. En cet instant, le temps et l’air leur semblèrent plus lourds. Ce regard voulait tout dire. Il leur faudrait prendre des risques, sans quoi rien ne s’accomplirait. Ce ne serait sans doute pas la dernière chose du genre qu’ils entreprendraient… Car tout cela ne faisait que commencer. Mais on sentait dans le regard de Ron une certaine détermination. Il semblait prêt à suivre son ami, peu importe ce qu’il ferait. Et Harry s’en trouva revigoré, et d’une certaine manière, rassuré.

Le rouquin but une gorgée de jus de citrouille, puis s’éclaircit la gorge et reprit en comptant sur ses doigts :

- Fred, George et Neville, oui. Luna, oui. Hannah Abbot, Hermione est toujours là-bas. Dean, toujours pas de signe, mais Ginny bosse sur son cas. Pas de signe de Seamus, ni de Katie, ni de Lee pour le moment. Alicia est aux États-Unis. Susan et Justin…

Il stoppa, affichant un air confus.

- Bon, ça y est, je m’y retrouve plus. Qui il reste?

Harry continua :

- Ernie MacMillan, j’espère avoir des nouvelles de la part de Justin et Susan. Il y a aussi les sœurs Patil, et puis Lavande…

Ron faillit s’étouffer avec son jus de citrouille. Les mauvais souvenirs, sans doute.

- Lavande? dit-il avec peine en retrouvant son souffle.

Harry lui jeta un coup d’œil. Il avait raison. On pouvait oublier Lavande. Tout comme il avait lui même omis de nommer Marietta Edgecombe, Michael Corner, Zacharias Smith et Cho Chang. Les trois premiers n’étaient pas assez dignes de confiance. Et la dernière… Selon les rumeurs, elle avait fuit le pays avec un homme. Mais rien ne les empêchait d’essayer.

Alors qu’Harry allait lui faire part de mon changement d’avis, la porte de la salle à manger s’ouvrit à la volée, laissant entrer une Hermione surexcitée.

- J’ai convaincu Hannah! s’exclama-t-elle, triomphante.

Le survivant lui adressa un sourire. Une de plus.

- Autre chose à me confier, chef? dit-elle à la blague en prenant place près de nous, l’air toujours très fier de son exploit.

Ron et Hermione se tournèrent vers leur ami. Il mit un moment à répondre.

- En fait… Je voulais vous demander si…

Il s’arrêta pour reprendre mon souffle, l’air embarrassé. En fait, il ne savait pas trop s’il voulait qu’ils viennent ou pas. Il sentait le besoin de ne pas y aller seul, mais c’était aussi quelque chose de personnel…

- Je comptais me rendre à Godric’s Hollow ce soir.

Il y eut un échange de regards. Ron et Hermione acquiescèrent et Harry comprit tout de suite qu’ils allaient l’accompagner.

***

Il avait fait très chaud ce jour-là et l’air était lourd d’humidité. Cette lourdeur physique s’ajoutait au poids que je sentais peser à l’intérieur de moi. Revenir ici, où je n’avais vécu que la première année de ma vie, était quelque chose qui m’emplissait d’un sentiment indéfinissable. Est-ce que j’avais peur, éprouvais de la tristesse, de la nostalgie, du manque…? Je ne savais même pas. Je ne savais pas non plus exactement ce que j’allais chercher là-bas. Il ne restait plus rien. Mais j’avais senti qu’il était temps et c’était la seule chose que je savais, et qui était simple dans mon esprit.

Une tombe. Une seule.

Mes pas cessèrent de crisser dans l’herbe alors que je m’arrêtais devant elle. Leur nom y était gravé suivi d’une mention.

Dans leur vie jusqu’à la mort
Ceux qui ont su se battre pour les leurs
Les défendre et les aimer

Je restai figé longtemps là. Ni moi ni Ron et Hermione ne prononçâmes un mot. Je déposai les quelques fleurs que j’avais cueilli en marchant jusqu’ici auprès des autres qui y étaient déjà. Je n’étais pas le seul à être venu. Sans doute de vieux amis de l’Ordre qui pensaient encore à eux.... Et moi qui n’étais jamais venu. Je n’avais pas été prêt…

Dans mon silence, je les imaginais presque encore me parler. Comme si je les sentais à mes côtés. C’était sans doute stupide. Mais je me sentis mieux et à la fois tout à fait dépourvu de ne pas pouvoir les revoir réellement… Je pensai à l’arche. Dans le département des mystères. L’arche qui attendait, là-bas. Ils y étaient. Je les avais entendus. Ils y étaient. Et Sirius aussi.

- Papa, maman, dis-je.

Je n’avais rien à leur dire et à la fois tant...

Un murmure presque inaudible me parvint.

- Tu…veux qu’on te laisse seul, Harry?

Je ne répondis pas. Je n’écoutais même pas, et ne sus pas s’ils s’étaient éloignés ou non. Je m’agenouillai, pour être à la hauteur de l’inscription. Je fixai leurs noms dans la pierre, très fort et je revoyais leurs visages comme je les avais connus dans le miroir du Risèd. Et j’avais seulement envie d’éclater. Mais j’étais sensé avoir 17 ans, être fort, être le garçon qui a survécu et qui devrait survivre jusqu’au bout pour l’anéantir, lui. Je devais être fort. Pour Ron et Hermione, l’AD, l’Ordre, tout ceux qui étaient en danger. Et pour eux, aussi. C’était lui qui les avait tués. Lui qui avait tout commencé. Ce que je le haïssais... Je ne pouvais pas mourir sans m’être vengé, moi et tous les autres. Je ne pouvais pas mourir sans l’apporter avec moi.

- Papa, maman, repris-je en gardant la tête haute. Je fais tout ce que je peux… Tout… Je trouverai les Horcrux. J’ai déjà une piste. R.A.B. Je sais qu’un indice se cache dans ces initiales… Et j’ai réuni l’AD…

Je me levai, comme pour faire preuve de détermination.

- Je ne peux pas mourir sans m’être vengé, moi et tous les autres. Je ne peux pas mourir sans l’apporter avec moi. Ce cadeau que vous m’avez fait… la vie… Croyez-moi que je ne le gaspillerai pas… Je ne le gaspillerai pas… Je vais le tuer, je vais l’anéantir, pour tout ce qu’il a fait. Je le hais.

Je restai encore là en silence. Ils ne pouvaient pas me répondre. Pas d’ici, du moins. Et je pensai encore à l’arche. De là, pensai-je, ils le pourraient… Mais je tentai de chasser ces pensées de mon esprit.

Je ne sais pas combien de temps je restai là, en silence, à réfléchir. Ce fut une vibration au fond de ma poche qui me sortit de ma rêverie. J’en sortis ce qui ressemblait à un galion, mais de plus près, il était évident que c’en était pas un : les lettres gravées dessus changeaient parfois et, en cas d’urgence, il se mettait à vibrer ou à sonner. L’AD avaient repris leur ancien moyen de communication, avec améliorations. Mon attention se porta immédiatement sur les lettres gravées qui clignotaient : « QG2 » était la seule inscription visible. Cela signifiait que je devais me rendre d’urgence au deuxième quartier général de l’Ordre du Phénix. Cela m’étonna au premier abord. J’y étais rarement allé, car c’était surtout un lieu d’entraînement et de garde des quelques prisonniers… Pourquoi m’y appelait-on d’urgence?

Je me retournai immédiatement, pour voir Ron et Hermione un peu plus loin. Ils n’avaient pas l’air alertés et n’avaient donc pas eu le message d’urgence… Je me retournai une dernière fois vers la tombe de mes parents.

« Je reviendrai. » pensai-je.

Puis je me dirigeai vers mes deux amis.

- On y va.

Ils semblèrent incrédules devant mon attitude, mais comprirent bien vite de quoi il s’agissait lorsque je leur expliquai. Quelques secondes plus tard, nous avions transplané près du second quartier général. Ma tête bouillonnait de toutes sortes de questions et on aurait dit qu’à la fois, il n’était toujours pas très adapté à la situation. Tout s’était passé très vite. Qu’est-ce que je découvrirais là-bas? Une bonne ou une mauvaise nouvelle?

Étant impossible de transplaner trop près du quartier général, il nous fallut quelques minutes de marche avant d’y arriver. Bien caché dans les bois des environs, le creux d’un rocher dissimulait une simple porte camouflée, sans serrure. Plusieurs sorts dont j’ignorais l’existence protégeaient aussi l’endroit. Je me plaçai devant la porte, qui me reconnut et s’ouvrit pour me faire entrer dans une petite pièce, bloquée par une nouvelle porte. Ces examens d’identification passés, je pus enfin entrer, en compagnie de Ron et Hermione. Aussitôt l’escalier descendu, je me retrouvai face à face avec celui qui m’avait sans doute averti : Justin Flinch Fletchley, qui avait justement obtenu un poste dans cet endroit.

- Qu’est-ce que…? arrivai-je à prononcer avant de me faire interrompre.

- Harry! Enfin… tu n’y croiras pas…

Il m’entraîna de force dans les longs couloirs souterrains jusqu’à ce qui semblait être le quartier des quelques détenus de l’Ordre. Je n’arrivai à lui soutirer de l’information que lorsque nous nous arrêtâmes.

- Ils l’ont retrouvé près d’une des bases. Comme s’il s’était jeté délibérément dans la gueule du loup. Il cache quelque chose, sans aucun doute… c’est tout ce que je sais.

Il me désigna la porte. Apparemment, il n’allait pas me dire de qui il s’agissait. Je le découvrirais moi-même.

Je fis une pause, prenant une grande respiration. Finalement, je poussai la porte.

Ce qui était derrière était loin d’être ce à quoi je m’attendais. Sale, les vêtements déchirés, une silhouette était assise sur une chaise dos à la porte. Ses cheveux étaient crasseux, mais on devinait leur extrême pâleur au travers de la saleté. Il était quasi non reconnaissable. Mais lorsqu’il se retourna, affichant un rictus et laissant échapper un « tiens, voilà Potter », je n’eus plus aucun doute quant au nom de cet individu.

- Malfoy, prononçai-je, refermant la porte derrière moi.

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Et c'est la que ca devient amusant

Si ça intéresse toujours quelqu'un...

C'est un de mes bouts préférés.

Chapitre 4 – Captif

La stupeur se lisait très bien sur son visage. Il ne s’attendait définitivement pas à me voir ici. Il semblait différent. Son visage était beaucoup plus fermé, sérieux et sévère. Il semblait beaucoup plus vieux qu’un mois auparavant. Je n’avais pas pu empêcher un rictus. Une bonne vieille habitude dont je ne pouvais plus me défaire.

Mais mon visage redevint vite des plus neutres, réalisant que le moment ne se prêtait pas vraiment à la plaisanterie. D’un mouvement de la main, je repoussai une longue mèche blonde qui me cachait les yeux et me relevai de ma chaise pour être à sa hauteur.

Je le vis glisser une main dans sa poche. Sûrement par prudence. Inutile, j’aurais été complètement fou de l’attaquer. Décidément, il me sous-estimait.

- Inutile, Potter, dis-je d’une voix encore cassée et rauque par mon long mois d’ermitage.

Je levai mes paumes vides au dessus de ma tête quelques secondes, lui jetant un air las. Mais il garda toujours la main dans sa poche.

- Qu’est-ce que tu fais ici? me demanda-t-il d’un ton autoritaire, faisant quelques pas au hasard dans la pièce, les yeux fixés sur moi.

Je laissai échapper un léger ricanement qui se transforma en quinte de toux.

- Je te signale qu’on m’a emmené ici de force.

Potter s’arrêta de bouger et me jeta un regard sévère, sortant sa baguette de sa poche pour la faire tourner entre ses doigts.

- Ne fais pas l’idiot, Malfoy. Je sais très bien que tu traînais dans le coin de manière intentionnelle. À moins que tu ne sois complètement stupide.

Je ricanai à nouveau.

- Je prends cela comme un compliment.

Il continua lentement de marcher dans la pièce comme un vautour. Un silence s’écoula.

- Je t’ai posé une question, Malfoy, reprit-il d’un ton sec.

Je tournai vers lui un air des plus innocents.

- J’ai une information, dis-je clairement.

Harry stoppa à nouveau.

- Laquelle…?

J’esquissai un sourire.

- À la condition que tu me laisses libre ensuite, continuai-je.

- Et pourquoi je ferais cela, dis-moi? répliqua aussitôt le survivant.

J’eus une nouvelle quinte de toux où je dissimulai un léger rire.

- Pour obtenir l’information, bien sûr.

Ce fut au tour de Potter d’esquisser un rictus.

- Si, bien sûr, ricana-t-il. Tu rêves en couleurs, Malfoy.

C’était gagné.

- Très bien, dis-je, haussant les épaules, prenant un air las.

Il se retourna un instant, immobile. Je devinai aussitôt son intention. Il avait de la chance que je n’aie aucune baguette en main, car je ne pus absolument rien faire pour échapper à ce qui suivit. Mais l’effet de surprise était définitivement gâché.

Comme prévu, il se retourna en un éclair, la baguette pointée vers moi. Je me retrouvai bien vite plaqué au mur.

Il s’avança vers moi, savourant sa petite victoire personnelle.

- Je sais que tu mijotes quelque chose, Malfoy, mais cette fois c’est moi qui aura le beau jeu. Crois-moi, tu ne sortiras pas d’ici, sous qu’importe condition que ce soit.

Il me fixa de ses yeux verts et perçants pendant plusieurs secondes, les sourcils fortement froncés. Je sentais que toute sa rage était déversée dans ce regard qu’il me portait. Il me haïssait définitivement.

Je ne vis toutefois pas la suite venir. De son poing droit, il m’assena un coup en plein dans le ventre avant d’annuler le sort qui me maintenant collé au mur. Je tombai au sol dans une exclamation de douleur alors qu’il quittait la pièce.

***

On me laissa encore plusieurs jours dans cette même cellule, complètement sal et malodorant. Ils durent toutefois trouver que je commençais à sentir trop fort, car ils me permirent un jour d’utiliser une douche. Ah! Bon dieu. Je n’aurais jamais cru être aussi soulagé de pouvoir enfin me laver.

On ne me donnait que très peu de nourriture trois fois par jour et aucun moyen de passer les longues heures et jours où je restai seul dans cette pièce. Je tentais de m’assoupir le moins souvent possible pour me garder aux aguets de toute tentative de legilimencie de Sa part. Mais il semblait vouloir me laisser tranquille. Rien depuis des semaines, mais je ne voulais pas baisser mes barrières. Mes réflexions se portaient surtout sur ce qu’il était probable qu’il prépare. C’était ce qui m’effrayait le plus, ce qui pourrait tout gâcher. Mais j’essayais de ne pas trop y penser, en fait, ce qui était totalement peine perdue à vrai dire.

Pour le reste, tout se déroulait comme prévu. Ils semblaient décidés à me garder ici pour longtemps. J’étais en sécurité tant qu’ils me gardaient dans cette salle à n’absolument rien faire. Ils avaient sans doute deviné que c’était complètement ce que je désirais. Mais ils ne savaient pas pourquoi… et ne voulaient pas se risquer à me laisser partir. Comme je l’avais prévu. C’était dans la poche. Mais je ne voulais pas me réjouir trop vite.

Je restais le plus souvent l’air neutre et complètement indifférent. Assis, debout ou couché à ne rien faire d’autre ou presque que dormir, réfléchir et manger. Je me doutais que j’étais observé.

Alors je poste (dans le vide) le dernier chapitre écrit.

Y'a un bout qui se répète a propos du quartier général sinon je pense que tout est a sa place...

Chapitre 5 – Pas de titre

- Quoi de nouveau?

Le jeune homme devant les écrans à particules magiques se retourna sur sa chaise à roulettes pour faire face à celui qui avait parlé derrière lui.

- Tiens, Harry. On ne dit plus bonjour?

Harry Potter s’avança dans la pièce et posa une main sur le dossier de la chaise de son interlocuteur.

- Excuse-moi, Justin. Je suis…

- Ça va, ça va, le coupa Justin Finch-Fletchley. Ne t’inquiète pas pour ça.

L’ancien Poufsouffle roula jusqu’à son écran. Draco Malfoy y apparaissait, fredonnant apparemment un air tout en mimant un guitariste de groupe rock. Justin laissa échapper un rire alors qu’Harry haussait un sourcil.

- Il s’en donne à cœur joie, comme tu vois, fit remarquer Justin en riant toujours. Je crois qu’il commence définitivement à s’ennuyer. Avec raison je présume.

Harry acquiesça en laissant paraître un léger sourire ironique. Son prisonnier ne lui attirait aucune sympathie.

- Quelque chose de plus intéressant? demanda le survivant.

Pendant les derniers jours, rien de spécial n’avait été trouvé dans le comportement du Serpentard. Il savait qu’il était observé, sans aucun doute. Il avait passé les premiers jours immobile ou à faire les cents pas d’un air neutre. Il semblait pourtant commencer à se laisser aller…

- Si… j’ai remarqué quelque chose qui, à bien observer, vaut aussi pour le tout début de sa captivité… mais j’ai seulement cliqué aujourd’hui. Je ne sais pas si c’est vraiment important par contre. Regarde ça.

Justin tendit la main vers l’écran, déplaçant de simples gestes des parties de celui-ci. Une reprise apparut alors au centre. Il l’agrandit d’un dernier geste. On y voyait Malfoy, assit dos au mur de sa cellule. Il semblait plongé dans ses pensées, mais Harry ne remarqua rien de spécial.

Justin fit alors défiler plusieurs reprises. La plupart du temps, Malfoy y était assis immobile, mais à d’autres moments, il était étendu ou marchait de long en large.

- Tu ne remarques rien?

Harry fit non de la tête, incrédule.

Justin tendit le doigt vers un détail de l’image, qui s’agrandit instantanément à l’écran.

- Il a sans cesse la main posée sur le poignet. Le même.

Harry jeta un regard à l’écran, puis au Poufsouffle. Il comprenait où il voulait en venir. La Marque bien sûr. Mais cela ne voulait rien dire d’autre pour lui. Sans doute voulait-il seulement garder ce lien avec son maître. Il était assez cinglé pour ça.

Justin soupira et changea de plan.

- Tu vois, là? On dirait qu’il appuie très fort, comme s’il se rentrait les ongles dans la peau.

Harry observa la vidéo et jeta un regard toujours aussi incrédule à Justin.

- Je ne sais pas… Tu crois que c’est vraiment important? Tu as remarqué autre chose? demanda Harry, sourcils froncés.

- Rien d’autre pour le moment…

L’écran revint en mode direct. Malfoy avait arrêté son petit numéro et était étendu en étoile en plein milieu de sa cellule.

- D’accord. Merci, Justin.

- Pas de quoi.

Alors qu’il quittait la pièce, Harry entendit la voix de Malfoy dire d’un ton las :

- Vous savez qu’on s’ennuie définitivement chez vous?

***

- Tu crois que c’est vraiment un truc important?

Hermione Granger releva les yeux de l’énorme livre ouvert devant elle.

- Je n’en sais rien! répondit-elle à Harry. Ce que je te dis, c’est que tu ne devrais pas laisser de côté tout ça. Qu’est-ce que tu as à perdre?

- J’en sais rien, soupira Harry.

Il se releva de la table où il était assis et lança une nouvelle fois une balle de plastique rouge en direction de Ron, qui la rattrapa aussitôt. Celui-ci écoutait la conversation d’un air attentif.

- Je suis d’accord, Harry… Qu’est-ce que tu perds à retourner là-bas voir Malfoy? dit le roux pour combler le silence qui s’était installé.

Harry rattrapa la balle que lui relança Ron.

- Ce n’est pas toi qui voudrais se retrouver dans la même pièce que lui, dit-il du tact au tact.

Ron ricana en acquiesçant alors qu’Hermione secouait la tête, penaude.

- Je sais, Hermione. «C’est du sérieux», reprit Harry en se tournant vers elle.

Il posa la balle sur la table de travail un peu sèchement.

- Mais il me dégoûte complètement. C’est un Mangemort, bon sang! Il a essayé de tuer Dumbledore! Il a la Marque gravée sur le poignet! C’est un assassin!

Hermione haussa les épaules.

- Je sais, Harry. Mais n’importe quel élément peut nous mener à un indice. Il se trouve qu’on veut éliminer… Voldemort… et qu’on a l’un de ses serviteurs prisonnier dans une cellule.

- Qu’est-ce qui te dit que ce n’est pas une ruse? Quel indice veux-tu qu’il nous donne? Il est contre nous, je te le rappelle! la coupa Harry.

Hermione soupira. Il était maintenant coutume qu’on la coupe en pleines paroles…

- Je sais, Harry, répéta-t-elle. Mais suffit d’être plus rusés que lui…

***

Le jour suivant, Harry se leva tôt pour se rendre au QG2. Une longue douche avant de partir lui permit de détendre un peu son esprit, qui restait malgré tout assez tendu.

Il transplana à environ 2 kilomètres de sa destination. La base était comme Poudlard : on ne pouvait pas transplaner à l’intérieur, ni dans un rayon inférieur à 2 kilomètres.

Habillé comme le plus simple des moldus couvrant une combinaison anti-thermique (empêchant tout capteur thermique de remarquer sa présence dans les environs) – sait-on jamais, même dans cet endroit désert – le survivant rôda quelques temps dans la forêt, utilisant le sortilège du compas pour se diriger. Il avait une assez longue marche à faire. Et alors qu’il marchait, étonnamment, ses pensées restaient tranquilles dans son esprit et ne le tourmentaient pas trop.

Ordinairement, elles allaient à la vitesse de l’éclair. Pensant aux dernières morts ou attaques annoncées, aux plans possibles de Voldemort, à ceux qu’il connaissait de l’Ordre du Phénix, au mystère de ce R.A.B. et surtout à celui des Horcrux restants. Quels étaient les objets qui étaient l’hôte d’une partie de l’âme de son ennemi? Où se cachaient-ils?

Après plusieurs longues minutes de marche, il aperçu enfin la base. Petite et discrète, elle était dissimulée derrière un amas d’arbres touffus. Le plus gros s’étendait en sous-terrain. De l’extérieur, on aurait dit une vieille maison d’ermite abandonnée.

Après plusieurs tests (identification de l’iris et de l’emprunte digitale, mot de passe, questions et réponses) on lui permit d’entrer dans les longs couloirs sous-terrains.

Malfoy était le seul vrai prisonnier de l’Ordre jusqu’à présent. Bien sûr, quelques autres suspects avaient été emmenés ici, mais souvient bien vite relâchés après interrogatoire et effacement de mémoire. Il y avait bien ce nouveau captif qu’ils avaient emmené ici une semaine plus tôt et qui ne voulait toujours pas dire un mot, mais on avait réservé la cellule la plus sécurisée à Draco pour lui empêcher toute évasion.

Harry observa un moment le Mangemort à travers les murs à vision à sens unique. Il faisait les cents pas dans la pièce, la main sur le poignet comme il l’avait fait sur le vidéo, pensif. Après un moment, il s’étendit sur le lit qu’on lui avait installé, les yeux grands ouverts.

Lorsque, enfin, le survivant poussa la porte, la tête de Malfoy se tourna vers lui.

- Aaahh, voilà un peu de visite.

Il sourit. Il avait l’air presque content de le voir, même si on dénotait de l’ironie dans son expression. Il devait vraiment s’ennuyer.

Harry referma la porte derrière lui et s’avança dans la pièce. Toujours fidèle à ses principes, Draco se leva pour se mettre à sa hauteur.

- Bonjour, Malfoy, dit Harry d’une voix neutre en tendant le bras vers le prisonnier.

Celui-ci sembla surpris de ce geste. Il hésita pendant de longues secondes, conscients que quelque chose se cachait derrière cette poignée de main. Finalement, il tendit aussi le bras pour serrer la main de celui qui le tenait prisonnier.

Harry réagit à une vitesse impressionnante : de son autre main, il agrippa fortement le poignet de Draco qui eut une exclamation de surprise et de douleur. S’assurant qu’il le tenait fermement, le brun remonta finalement d’un coup sec la manche qui recouvrait son bras.

Draco cessa de se débattre quelques secondes, figé. Il regardait son bourreau d’un regard de glace, des plus haineux.

Sa Marque étincelait sur son poignet, d’un noir de jais. Mais ce à quoi Harry ne s’attendait pas, c’était que d’énormes cicatrices rouges la barraient de part en part. La plus énorme cicatrice, pas toujours complètement guérie, marquait horizontalement son bras en bas de la marque, comme si on avait voulu couper cette partie de son membre.

Après le nombre de secondes qu’il fallut à Harry pour remarquer ces faits, Draco tira d’un seul coup sec pour se déprendre avant d’agripper lui-même le bras de Potter, les lèvres serrées, le regard perçant. Ce regard dura de longues secondes. Aucun n’osait le détourner pour s’avouer vaincu.

- Qu’est-ce que tu me veux, Potter? prononça finalement Malfoy d’un ton haineux.

Il ne laissa pas le temps à Potter de répondre. D’un coup sec, il le poussa contre le sol.

Avant qu’aucun n’ait le temps de réagir, la porte de la cellule s’ouvrit, laissant entrer deux aurors, baguettes pointées.

- Laissez-nous. Tout va merveilleusement bien, dit Potter d’un ton dur, sarcastique.

Mais les deux individus restèrent sur place, sans dire un mot. Harry se remit sur ses pieds, Draco toujours prêt à toute éventualité de riposte.

- Inutile, Malfoy, ricana presque Harry. Je n’ai pas de temps à perdre.

Il se retourna pour partir et alla passer la porte quand Draco reprit la parole derrière lui.

- Méfiez-vous de Boldman, prononça-t-il clairement, mais d’un ton toujours haineux.

Harry s’arrêta dans son geste.

- Pardon? dit-il en sifflant presque.

Il se retourna et braqua ses yeux verts sur le prisonnier.

- Boldman. Méfiez-vous de Boldman, répéta Malfoy, las mais sérieux… mais surtout insistant.

Sourcils froncés, il fixa le blond pendant un moment. Malfoy était impassible. Qu'est-ce qu'il voulait? Que cachait-il derrière cet avertissement?

Après plusieurs secondes, Harry lui décerna un bref signe de tête avant de sortir de sa cellule.

- Boldman. Qui est ce type? demanda Harry à Justin dès qu'il en fut sortit, sa voix portant jusqu'à lui par son écouteur magique, qui les reliait tous les deux.

- Aucune idée, vieux, répondit-il.

___________

Après j'avais prévu un chapitre sur Draco en flashback de quand il se fait faire la marque et tout...

Finish! Je mettrai pu riiieeen pcq je compte toujours pas la continuer... alors j'espère que vous avez apprécié votre non-lecture, lol.

Je viens de tout lire, là! je voulais être sûre que j'aurais le temps de finir avant de commencer...

Mais lààààà! C'est bon, mais y'a pas de suite Meh.

J'vais aller me recroqueviller dans un coin et faire mon deuil en silence.

/mélodrame

Ah non!! Je l'avais jamais lu pis là je me dis que je pourrais la lire et puis paf, pas de suite!!! Avoir su je l'aurais pas lu là. Loll.

Non sérieux c'est bien je trouve. Il y a un juste un détail par contre c'est que je trouve que la magie y ressemble plus à la technologie moldue qu'à la magie qu'on voit habituellement dans HP.

Qu'est-ce qui devait se passer après?

Merci! J'aimerais vraiment avoir le temps et l'envie de l'écrire au complet! J'aimais vraiment mes idées, même si elles étaient peut-être déjà-vues... Je trouve ça dommage aussi mais bon... C'est une fic que je vois TRÈS longue (car elle a besoin de l'être pour être crédible) alors ca serait très étonnant que je finisse... J'écrirais au plus 2-3 autres chapitres si jamais ça arrive et ça prendrait une éternité lol...

(NE PAS LIRE SI VOUS VOULEZ PAS SAVOIR LA SUITE AU CAS OU MIRACULEUSEMENT (lol) JAURAIS ENVIE DE L'ÉCRIRE!!)

Spoiler:

Cool!

J'aurais aimé la lire au complet, mais tes spoilers sont une consolation. Pis si jamais tu veux la continuer, c'est pas grave, je veux lire pareil, lol.

*fan inconditionnelle* XD

Ok, là, je suis vraiment intense.

Je sais pas si ça va durer cette affaire là (surement pas mais bon!), mais j'ai aussi relu tout ce que j'avais sur cette fanfic, les chapitres, les notes et tout. Et sérieusement, c'était ben trop une bonne idée, et en relisant ça m'a donné plein d'idées additionnelles, qui ont emmené à d'autres idées.......... et là en 3 jours j'ai écrit 7 pages de notes et d'idées sur cette fanfic, dont une psychanalise vraiment intense du personnage de Draco Malfoy et une NOUVELLE direction à l'intrigue/l'action de toute la fanfic....... ce qui me fait un nouveau tome 7 à lui seul. Genre, le tome 7 de mes rêves utopiques. Il faut encore que je réussisse à trouver plein de détails de l'intrigue pour qu'elle se tienne vraiment, mais tout se met à se bousculer et se construire vraiment vite...... et ça m'emballe vraiment!!!

Je trouve ça trop poche que cette histoire soit prometteuse... et que je sais qu'elle est SUPER longue à écrire. Et que surement que je vais jamais l'écrire au complet, parce que mon trip va pas durer éternellement. Mais pour l'instant j'ai vraiment du fun. J'ai jamais été aussi créative depuis bien longtemps, haha. Je me sens de retour à 15 ans, nerd a lunettes à écrire des fanfics de Harry Potter. Pis c'est l'fun!!

Pis là yé 5h56 du matin et je suis pas capable d'arrêter de penser à mon histoire, je suis vraiment exitée ça a pas rapport. Je suis sensée faire mes travaux de fin de session en plus!?????? ....misère.

*vraiment très fatiguée, ce message est surement très weird a la lecture d'autres personnes*